Formation à l’hygiène alimentaire en restauration commerciale : un nouveau décret
Le décret n° 2025-922 du 6 septembre 2025 modifie l’article D.233-12 du code rural et de la pêche maritime. Il précise les conditions à respecter pour être dispensateur de formation et introduit une période transitoire jusqu’au 1er février 2026.
Le décret n° 2025-922 du 6 septembre 2025 modifie l’article D.233-12 du code rural et de la pêche maritime.
Les nouvelles dispositions
À compter du 1er février 2026 les organismes de formation souhaitant dispenser la formation devront satisfaire aux conditions du décret, à savoir :
- démontrer leur capacité à respecter le référentiel de formation annexé à l’arrêté ministériel du 12 février 2024 ;
- s’engager à respecter ce référentiel ;
- employer au moins un formateur compétent ;
- détenir la certification Qualiopi ou équivalent ;
- fournir les documents listés au paragraphe IV de l’article 2 du dit-décret.
Effectuer une demande
Pour ce faire une demande devra être déposée auprès de la DRAAF (service régional de la formation et du développement - SRFD) par voie électronique ( srfd.draaf-pays-de-la-loire@agriculture.gouv.fr), entre le 1er novembre et le 30 novembre 2025.
Dans tous les cas, le dispensateur de formation est tenu de transmettre chaque année à la DRAAF (SRFD) avant le 31 janvier le bilan de son activité pour l’année écoulée. À défaut, son autorisation est suspendue.
Un minimum d’une prestation au cours de deux exercices comptables consécutifs est attendue pour maintenir l’autorisation à dispenser.
Les dispositions transitoires
L’article 2 du décret du 6/09/25 précise les dispositions transitoires suivantes, valables jusqu’au 01/02/2026 :
Un organisme de formation est autorisé à dispenser la formation « hygiène alimentaire en restauration commerciale » dès lors :
- qu’il est déclaré auprès de la DREETS (direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) ;
- qu’il respecte le contenu de formation défini par le référentiel de formation figurant en annexe I de l’arrêté du 12 février 2024 ;
- qu’il assure une durée minimale de formation de 14 heures ;
- qu’il prévoit une période de présentiel (quatre heures minimum) dédiée à des mises en situations professionnelles.