Mobiliser les acteurs pour atteindre les objectifs de la loi EGAlim dans la restauration collective

Environ 180 millions de repas sont servis annuellement dans des structures de restauration collective de la région des Pays de la Loire. Pour atteindre les objectifs de la loi EGAlim, soit 50 % de produits de qualité et durables, dont 20% issus de l’agriculture biologique, dans ces repas, le préfet mobilise les acteurs institutionnels.

La loi EGAlim entrée en vigueur en janvier 2022 définit la restauration collective comme un levier puissant de transition alimentaire et donc de soutien aux filières agricoles de qualité et locales, et impose des menus constitués d’au minimum 50% de produits de qualité et durables, dont 20% de produits issus de l’agriculture biologique.

A l’initiative du préfet de région, entouré des préfets de départements et de la DRAAF, les acteurs institutionnels - Région, Chambre d’agriculture, Rectorat, CROUS, Fédération régionale des hôpitaux, Agence régionale de santé (ARS) - se sont mobilisés, le 22 mars 2024, pour faire de ces engagements une réalité.

Un premier acte a concrétisé cette mobilisation volontariste, la signature d’une convention d’engagement entre le Préfet, le directeur général de l’ARS et la déléguée régionale de la Fédération hospitalière de France.

e gauche à droite : la déléguée régionale de la Fédération hospitalière de France, le préfet de région et le directeur général de l'Agence régionale de santé signent une convention d'engagement sur la restauration collective

Un plan d’action est adopté, déclinable dans chaque département :

  • mobilisation et engagement de tous les acteurs de la commande publique, au niveau régional et départemental, avec nomination d’un chef de projet EGAlim - celui-ci sera rattaché à la DRAAF,
  • partage d’un diagnostic et d’une évaluation commune avec engagement que chaque site de restauration scolaire puisse renseigner l’outil existant et éprouvé : la plateforme "ma cantine",
  • organisation, suivi et gouvernance collective pour identifier les difficultés, les leviers, et partager les bonnes pratiques dans une logique de proximité et de cas par cas,
  • à chacun sa part de responsabilité : en premier lieu, l’État s’engage à optimiser l’atteinte des objectifs dans chacun des restaurants inter-administratifs de son champ de compétences.
Les engagements de la convention
  • L’inscription de tous les établissements publics sanitaires et médico-sociaux adhérents de la FHF Pays de la Loire dans le dispositif "Ma cantine", et saisie par les gestionnaires des informations à télé-déclarer,
    Voir les chiffres pour les Pays de la Loire  : https://ma-cantine.agriculture.gouv.fr/statistiques-regionales
  • La valorisation des établissements de santé et médico-sociaux les plus engagés dans la démarche EGAlim, par l’attribution d’une compensation partielle des surcoûts liés à l’augmentation de la part des produits durables et issus de l’agriculture biologique,
  • Un accompagnement de l’ensemble des acteurs, portant sur la formation spécifique des cuisiniers aux techniques de cuisine alternatives durables, des gestionnaires aux marchés publics, l’organisation du partage d’expérience et de bonnes pratiques,
  • Un travail sur l’offre et la demande, en lien avec les acteurs du monde agricole, pour répondre aux attendus en termes de qualité et de quantité.

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