Skarka - Plum Pox Virus

La Sharka est un virus inoffensif pour la santé humaine mais particulièrement dangereux pour les Prunus notamment les fruitiers à noyaux (abricotiers, pêchers, pruniers) dont il décolore le feuillage et altère les fruits. Compte tenu de sa nuisibilité, ce virus est réglementé et de lutte obligatoire sur le territoire national. La seule lutte possible consiste en la destruction des arbres contaminés. La région Pays de la Loire était exempt de ce virus.
Fiche informative « Sharka des arbres fruitiers à noyau » -

Sharka : situation en Pays de la Loire


En fin de saison végétative (août 2021), le virus de la sharka a été détecté sur un échantillon de prunier prélevé dans une pépinière du Maine-et-Loire lors d’une inspection officielle relative à la délivrance des passeports phytosanitaires. Ce passeport est nécessaire pour la mise en circulation de plants sur le territoire européen.
L’article 3 de l’arrêté ministériel du 9 juillet 2021, relatif à la lutte contre la sharka, stipule qu’au terme de chaque campagne annuelle de surveillance, lorsque des végétaux ont été identifiés contaminés, un arrêté du préfet de région doit préciser le nom des communes couvertes, en tout ou partie, par l’une ou l’autre des zones suivantes :
 une zone infestée, correspondant à la parcelle où les végétaux contaminés ont été observés,
 une zone tampon, attenante à la zone infestée et l’entourant dans un rayon de 300 mètres.
Toutes les surfaces de ces zones se situent sur la commune de Doué-en-Anjou, commune déléguée de Doué-la-Fontaine. La présence de la maladie n’est pas connue sur le reste du territoire régional.
Au sein de ces zones, tout détenteur de parcelles de production de Prunus sensibles, cultivés dans le cadre d’une activité professionnelle, a obligation de faire réaliser à ses frais sous supervision de la DRAAF des prospections visant à la détection de symptômes de sharka, au moins 2 fois par an pour les parcelles en zone infestée et au moins 1 fois par an pour les parcelles en zone tampon.
Ces dispositions s’appliqueront pour une durée minimale de 3 ans, à l’issue de laquelle, en l’absence de nouvelle détection, ces zones seront levées.

Après consultation du Conseil Régional de la Politique Sanitaire Animale et Végétale, il n’a pas été retenu, comme le permet la réglementation, d’étendre la surveillance au-delà de la zone tampon ni de l’élargir aux Prunus sauvages ou détenus par des particuliers dans la couronne des 200 à 300 mètres de la zone tampon.

En application de l’arrêté ministériel du 9 juillet 2021, l’arrêté préfectoral de région n°64 du 25 avril 2022 définit la zone infestée et la zone tampon.


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